Transsahara – Sur la route où personne ne voyage plus

La route Tans-Sahara s’étend sur 4 500 kilomètres d’Alger sur la Méditerranée, via le Niger, à Lagos sur la côte atlantique de l’Afrique de l’Ouest. Autrefois, cette route était une ligne de vie très fréquentée. Aujourd’hui, c’est un « no go », surtout pour les Occidentaux. Le sud de l’Algérie est interdit, la zone de conflit du Sahel, Boko Haram, l’incroyable industrie du kidnapping au Nigeria… Pour passer inaperçu dans une petite voiture de location, dans les transports en commun et en auto-stop, seul sur la Transsahara, et pour poser des questions en tant que journaliste indépendant, même pendant les interrogatoires des services de renseignement et dans les camps militaires, il faut une certaine confiance dans la vie, une bonne part de chance et une préparation intelligente. Je vous promets un exposé passionnant et énigmatique sur une région fascinante, avec des rencontres à couper le souffle. Y compris un « side trip » au Mali.

Peut-être que je vous reverrai. J’en serais ravi ! Contactez-moi.

Un grand merci à tous ceux qui m’ont soutenu tout au long de mon parcours – à mes amies Karim, Lina, Fares, Ahmed, Adam, l’Ambassadeur, M. Ayadi, Jibril, Winnie, Issouf, le Professeur et bien d’autres.

Trailer: Réalisateur, photos, vidéos, textes: Lutz Mükke (c); Graphisme et rédaction: Marco Voss, Musique: zmusic, Fláviocortizo

Le vol d’œuvres d’art africaines: Un butin à l’échelle mondiale

Le royaume du Bénin en Afrique de l’Ouest revendique la restitution de son trésor volé par les troupes britanniques en 1897 : de 4500 à 6000 objets d’une valeur totale estimée à un milliard de dollars, qui à ce jour sont exposés dans les musées et collections privées d’Europe et d’Amérique du nord.

La conférence met en lumière un processus époustouflant capable de bouleverser l’histoire de nos manuels : la colonisation de l’Afrique a engendré guerre, travail forcé, un mode d’imposition et de frontières contestables entre les états, ainsi que le pillage de trésors artistiques, de palais, d’archives et de lieux saints. Un récit, qui se poursuit à ce jour et a donné une légitimité aux dirigeants coloniaux : le mensonge du continent sauvage, non civilisé et n’ayant pas d’histoire. Cependant, le mouvement de contestation autour des avoirs culturels volés en Afrique s’est développé – Conférence pour entreprendre des recherches au Nigéria, aux États-Unis, en Europe et aux confins de la décadence occidentale.

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Gestion de projets de coopération journalistique transfrontalière

Diriger des équipes internationales de journalistes vers le succès est une tâche ardue pour toutes les personnes impliquées – pour les chefs de projet comme pour les membres de l’équipe. La conférence présente une approche méthodique appropriée, allant de l’idée de projet à la recherche de partenaires de coopération, en passant par les possibilités de financement et de publication. Les instruments de planification, de mise en œuvre et de contrôle seront aussi analysés. Les processus de réunion pour des projets internationaux, les outils de projets numériques, ainsi que les pièges de la communication interculturelle sont également présentés. La conférence s’appuiera sur une vaste expérience pratique de la gestion de projets européens et intercontinentaux.

Correspondants durant la guerre froide

La conférence met en lumière les coulisses des médias et de la propagande de la guerre froide et montre les dimensions et les possibilités du contrôle idéologique de masse. Dans la lutte idéologique entre l’Est et l’Ouest, les correspondants étrangers ont joué un rôle de premier plan. Un des exemples est illustré de façon saisissante et clairement en montrant par quels moyens les correspondants situés à l’est étaient empêchés et surveillés et le nombre d’exemples impressionnants de médias infiltrés par les services secrets. Expériences captivantes et enseignements récoltés de dix années de recherche dans le monde entier – avec une haute valeur ajoutée de nos jours.

L’Afrique, image déformée, entre désintérêt et considération

L’image médiatique de l’Afrique se caractérise par des schémas narratifs traditionnels et des stéréotypes simples : catastrophe, pauvreté, réfugiés, et fascination pour les paysages exotiques et la faune animale. Lutz Mükke, africaniste de par son expérience, a beaucoup voyagé sur ce continent, en tant que scientifique, journaliste et auteur – et a expliqué dans sa communication les raisons expliquant que les reportages sur l’Afrique ne correspondaient pas aux standards journalistiques traditionnels : des postes de correspondants et les budgets de voyage sont supprimés et des rédactions spécialisées démantelées. Les insuffisances professionnelles des reportages sur l’Afrique sont aussi liées au fait que la moitié des correspondants sont responsables de l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, à savoir 49 états ! Le contenu des reportages se réfère un peu à toutes sortes de thèmes, tels que la guerre, l’économie, la politique, les sports, la culture, les caractéristiques bigarrées de la société et la faune animale.

Raisons de l’échec des percées du Spiegel, Zeit, FAZ & Co en Allemagne de l’Est

Depuis la transformation des médias en Allemagne de l’est, les principaux organismes d’opinion et de presse d’Allemagne de l’Ouest n’ont pas gagné de part de marché. Il y a très peu d’abonnement à l’Est. Pour quelle raison ? Tenue d’une conférence est-ouest réalisée de façon pertinente et basée sur l’expérience de la pratique journalistique et les résultats de la recherche scientifique.